Spott est une start-up adaptée à notre époque, qui fonctionne avec les derniers modèles d’IA. Grâce à sa plateforme de recrutement flexible, Spott a levé 3,2 millions de dollars auprès d’investisseurs principalement américains, selon le quotidien De Tijd. Une injection de capitaux qui doit permettre à la start-up de poursuivre son expansion internationale, de San Francisco à Dubaï. Manu, Growth & Operations Manager, a déjà les prochaines étapes en tête.
Comment avez-vous surmonté les doutes et les revers, au début ?
« J’ai la chance d’avoir deux cofondateurs, qui sont aussi les deux premières personnes avec qui parler et échanger des points de vue. Nous sommes donc trois, ce qui signifie que lorsque deux personnes prennent une décision ou votent pour une option donnée, nous avons toujours une solution. Je suis responsable de la croissance et des opérations, et les deux autres s’occupent de l’aspect technique et du produit. Avec Spott, nous nous concentrons spécifiquement sur les agences de recrutement. Grâce à notre logiciel, ces entreprises peuvent faire le lien entre candidats et offres d’emploi. Nos utilisateurs peuvent se trouver partout dans le monde, la marge de croissance est donc assez vaste. »
Spott ne manque pas d’ambition, et la start-up a d’ailleurs connu un démarrage en trombe. Découvrez le lancement de Manu en vidéo.
Si Manu devait recommencer demain, il adopterait sans doute une approche un peu plus ‘mesurée’, dans le sens où il essaierait d’abord de concrétiser un aspect de sa vision et de développer une petite partie de la solution afin de proposer rapidement des services à un segment de niche, avant de continuer à se développer sur cette base. En bref : une approche plus ciblée. Mais d’un autre côté, ses compagnons d’entrepreneuriat et lui ont déjà énormément appris lors de leur lancement.
Qu’est-ce qu’un fondateur doit surtout faire dans les six premiers mois ?
« Pendant cette période, il est très important d’obtenir un feedback de différents profils pertinents dans l’industrie, afin d’évaluer et d’affiner ce que vous voulez précisément faire. Vous créez ainsi progressivement une certaine ‘dynamique’ et vous rencontrez les premiers clients. »
Quel outil, livre ou routine vous est désormais indispensable ?
« Je pense spontanément au fait de rencontrer régulièrement d’autres fondateurs d’entreprises, car c’est le meilleur moyen d’échanger et de partager de bonnes pratiques. Rencontrer quelqu’un qui se trouve dans la même situation que vous, ça aide toujours. Une routine fixe pour moi est de rencontrer toutes les deux semaines un fondateur d’une autre start-up, issu d’un secteur complètement différent. En général, on se rend alors compte que nous avons énormément de défis communs et que nous pouvons apprendre beaucoup les uns des autres. Pour prendre un exemple de sujet qui revient souvent lors d’une telle rencontre avec d’autres fondateurs : comment aborder un processus de vente de plus grandes entreprises, car celui-ci est souvent similaire. »
Quelle évolution du monde des entrepreneurs ou de votre domaine suivez-vous de plus près ?
« L’IA est au cœur de notre modèle d’entreprise et de notre produit. Le développement de l’IA est très rapide, et il est logique que nous suivions cette évolution de très près. L’IA nous permet de développer plus rapidement des logiciels. Un tel logiciel permet à son tour de trouver plus rapidement les bons candidats et de faire le lien avec les bonnes offres d’emploi. Nous voyons l’IA comme un catalyseur, un moteur pour les présélections : cela ne fait que créer davantage d’espace pour la valeur ajoutéepersonnelle du recruteur. Dès qu’un nouveau modèle d’IA vraiment meilleur voit le jour, il trouve sa place dans notre plateforme de recrutement flexible. C’est une motivation suffisante pour suivre ces développements de près. »
Quelle est votre 'North Star' à vous ?
« Ma North Star avec Spott est de devenir la meilleure plateforme de recrutement au monde et de permettre chaque jour à au moins 100 000 recruteurs dans le monde d’utiliser la plateforme. C’est tout ! »
