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Employeurs

Les trois questions les plus fréquentes au sujet de l'absentéisme

Stephanie Heurterre, consultante au sein de Securex est spécialisée dans les projets d’absentéisme. Durant ses missions elle est confrontée à de nombreuses questions. Elle nous compile les 3 questions qui lui sont le plus souvent posées et y apporte ses réponses.

Posté le 23 juillet 2019

1. Je mène des discussions sur les absences fréquentes, mais en pratique, cela ne fonctionne pas. Pourquoi ?

Stephanie Heurterre, consultante absentéisme chez Securex : “Il est essentiel que ce genre de discussions soient menées de manière cohérente. Sinon, vous allez perdre en termes d’efficacité. Ensuite, elles doivent partir d’une bonne approche. Souvent, on constate qu’à terme (en raison d’un manque de temps, désagrément,…), ces discussions sont réalisées de manière très formelle. Le but est d’avoir un entretien sincère avec votre collaborateur, sur base d’une responsabilité partagée et, ce pour définir des engagements clairs.”

2. Les travailleurs peuvent-ils recommencer avant la date de reprise indiquée sur leur certificat médical ?

“Absolument, il existe, en la matière, ici beaucoup de malentendus. Lorsque quelqu’un est absent pour cause de maladie ou d’accident d’ordre privé, le collaborateur peut recommencer à travailler de sa propre initiative avant la date de fin reprise sur l’attestation. Il ou elle ne doit pas se rendre chez le médecin pour obtenir un ‘certificat de reprise’. Il faut toutefois bien avertir l’employeur à temps, avant la reprise du travail, pour une question d’assurance.”

3. Je fais réaliser des contrôles médicaux mais je ne suis pas satisfait du résultat ; souvent la maladie est confirmée.

“Souvent, un contrôle médical n’est effectué que dans des cas isolés, motivés par un manque de confiance. Cela n’influencera que peu ou prou de changement en matière de comportement. Diligentez le contrôle sur base d’un critère objectif. De cette manière, chacun sera traité de manière identique et le contrôle agira comme un radar. Le but d’un radar n’est pas de dresser un maximum de contraventions, mais bien que les gens roulent plus prudemment. Lorsque les individus savent quand ils seront contrôlés, ils peuvent encore adapter leur comportement en choisissant de tout de même venir travailler. Vous réalisez donc en réalité des contrôles systématiques, pour en effectuer moins l’année suivante. Tout simplement parce que plus de travailleurs feront d’eux-mêmes le bon choix : je peux travailler et donc je viens ou je ne peux pas travailler et dès lors je récupère.”

Mesurer c'est savoir

Securex a développé un outil de reporting pour les grandes entreprises. Les données du personnel et toutes les absences y sont traitées dans des rapports pratiques sur base des paramètres d’absentéisme. L’organisation peut ainsi suivre l’évolution au fil du temps et constater là où elle affiche de bons et aussi de moins bons résultats, par exemple en matière de durée d’absences, de périodes particulières pendant l’année,… Securex prévoit toujours aussi un benchmark au choix, comme par exemple la commission paritaire. Le client reçoit, outre un rapport d’analyse avec des conseils du consultant, également un accès à l’outil de sorte qu’il peut lui-même établir des rapports sur mesure, et ce pour différents sièges ou groupes cibles, par exemple.

Pour plus d'information, consultez notre page liée à l'audit de l'absentéisme.audit de l'absentéisme

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