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Employeurs

Comment gérer ses travailleurs externes ?

Tenez compte de ces 3 points d’attention

Depuis la crise du coronavirus, les entreprises doivent faire face à un monde du travail complètement différent en bien des points. Face à ces instabilités, et même à l’incertitude de pouvoir offrir du travail  leurs collaborateurs, certains employeurs ont décidé de se tourner vers des travailleurs externes : ceux-ci sont plus flexibles, et peuvent être engagés uniquement quand on a besoin d’eux, pour une tâche ou un projet précis.

Dernière mise à jour le 13 novembre 2020 par Guillaume Bosmans

Mais décider de sauter le pas ne se fait pas sans réfléchir à la manière dont ce nouveau type de force de travail sera gérée ! Pour cela, nous vous donnons ici 3 pistes de réflexion pour positionner votre entreprise dans son accueil de travailleurs externes.

#1 Qui va gérer cette nouvelle force de travail ?

La première question à se poser pour une gestion efficace est toujours la même : qui s’occupera de la gestion des travailleurs ? Mieux vaut-il confier cela à un service central pour tout le monde (par exemple les ressources humaines), ou est-il préférable de laisser chaque manager/chef de projet gérer lui-même ses externes ? Une étude que nous avons menée sur le sujet en 2019 nous montre que 65% des entreprises préfèrent centraliser les informations chez un seul service. Gérer les externes de façon centralisée permet d’avoir une vue d’ensemble plus claire de cette force de travail, mais aussi de mettre en place une vraie politique en la matière. Pourtant, parfois et pour certains projets ponctuels, il peut être intéressant de laisser cette gestion à un chef de projet, plus au courant de ses besoins pour mener celui-ci à bien.

#2 Quelle infrastructure mettez-vous à disposition de vos externes ?

Vos travailleurs externes partagent-ils les mêmes bureaux que vos autres collaborateurs ? Auront-ils accès aux mêmes outils de travail ? En bref, à quel point voulez-vous partager votre infrastructure de travail ? Toujours selon notre étude, 65% des employeurs privilégient un partage d’infrastructure élevé avec les travailleurs externes. Pourquoi est-il important de se poser cette question avant d’engager un travailleur externe ? Parce qu’il est possible que certains types ne conviennent pas avec votre vision du partage d’infrastructure : par exemple, il se peut qu’un consultant refuse de venir travailler dans vos bureaux et préfère se servir de ses propres programmes informatiques, ou qu’un intérimaire ne dispose pas de son propre lieu de travail…

De la même manière, le travailleur externe sera-t-il obligé de suivre les mêmes procédures et instructions que les autres ? Aura-t-il un horaire fixe ? Mieux vaut également voir ces questions avec un expert, afin de ne pas dépasser le cadre légal des prestataires externes.

#3 A quel point voulez-vous intégrer vos externes à la vie en entreprise ?

Officiellement, les travailleurs externes ne font pas partie de votre entreprise. Dès lors, faut-il les intégrer aux événements de l’entreprise (par exemple, aux team buildings, à une fête annuelle, …) ? La question de l’intégration sociale des externes mérite d’être posée. Faire des efforts en ce sens peut les aider à se sentir plus facilement comme faisant partie d’une équipe, mais aura également un coût financier non négligeable pour des collaborateurs qui, à terme, ne sont pas destinés à rester au sein de votre entreprise. Mieux vaut donc prendre une décision éclairée et validée par un expert, en fonction du temps que passera le travailleur dans votre entreprise, du contact nécessaire avec vos travailleurs internes, mais aussi de l’image que vous voulez donner en tant qu’employeur !

Dans notre étude, 29% des employeurs indiquent un niveau de socialisation faible, 40% un niveau moyen et 29% un niveau élevé.

Conclusion : gérer la Total Workforce représente un défi complexe

Les points d'attention ci-dessus ne révèlent qu'une partie de la nouvelle situation. Ils sont basés sur les pratiques RH dans les entreprises en Belgique.

La réalité est que les talents travaillent ensemble sur le lieu de travail. Qu'il s'agisse d'intérimaires, de travailleurs de la connaissance pour un projet spécifique ou de talents ayant une collaboration stratégique avec un statut d'indépendant ... En fin de compte, cela n'a pas d'importance.

Nous préconisons une approche intégrée de tous les talents. Les questions que nous devons nous poser sont les suivantes. De quels talents avons-nous besoin ? Comment allons-nous les trouver ? Lesquels voulons-nous lier à notre organisation à long terme ? Savons-nous combien d'externes sont présents et combien ils coûtent ? Ce montant est-il conforme au marché ?...

Ce n'est qu'une petite partie de l'iceberg. Avez-vous des questions à ce sujet et souhaitez-vous les approfondir ? Faites appel à l'offre innovante de Securex. Nous vous aidons à vous frayer un chemin dans ce voyage complexe mais très intéressant.

Guillaume Bosmans
HR Research Associate

Guillaume Bosmans est associé dans le centre de recherches de Securex. Dans le cadre de sa fonction, il a l’occasion d’approfondir ses connaissances sur des sujets HR divers et variés comme l’absentéisme, la mobilité, l’employabilité durable, la gestion du stress et du burn-out ainsi que d’autres sujets d’actualité. Passionné par les récents développements et les problèmes posés par les nouvelles technologies et formes de travail, il trouve un intérêt particulier à découvrir les bonnes solutions et conseils pour s’assurer du bien être des travailleurs.

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