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Êtes-vous dépendant de votre travail ?

Vous vous sentez coupable lorsque vous vous détachez de votre travail, par exemple, et avez l’impression qu’une voix intérieure vous force à travailler dur. C’est que vous travaillez de manière compulsive.

Dernière mise à jour le 26 avril 2018 par Hermina Van Coillie

Vous vous reconnaissez dans la majorité des affirmations ci-dessous ? Alors, cet article pourrait bien vous aider !

  • Vous travaillez beaucoup et d’arrache-pied. Bien plus que vos amis et vos connaissances.
  • Vous travaillez souvent pendant le week-end.
  • Vous culpabilisez lorsque vous ne travaillez pas.
  • Vous exercez plusieurs tâches en même temps.
  • Vous vous sentez obligé de travailler dur, même si vous n’en tirez aucun plaisir.

Attention : travailler dur n’est pas une mauvaise chose en soi

Ce qui est néfaste, et souvent plus difficile à observer, c’est que vous travaillez de manière compulsive. Vous vous sentez coupable lorsque vous vous détachez de votre travail, par exemple, et avez l’impression qu’une voix intérieure vous force à travailler dur. Travailler dur ne suffit pas pour être considéré comme dépendant du travail. Un véritable workaholic peut difficilement décrocher de son travail. Voire pas du tout. Il réalise son travail ou y pense tout le temps. Même s’il n’est pas au bureau. Une force intérieure indomptable et incontrôlable l’oblige à travailler d’arrache-pied.

Être dépendant de son travail n’a rien d’amusant

Les workaholics sont plus souvent de mauvaise humeur, se sentent moins bien dans leur peau, rencontrent plus de conflits au travail, éprouvent plus de difficultés à trouver un équilibre entre leur travail et leur vie privée, ont davantage de problèmes conjugaux et entretiennent de moins bonnes relations sociales en dehors de leur travail. Ils sont moins satisfaits de leur travail et de leur vie, récoltent davantage de réactions négatives de la part des autres et possèdent de moins bonnes aptitudes sociales.

Qui plus est, ils se sentent plus souvent victimes de comportements outrageux, sont plus stressés et plus susceptibles de sombrer dans un burnout. Leur état de santé physique et mental est moins bon et ils se font porter malade plus souvent et pendant plus longtemps. Et même s’ils travaillent davantage, ils ne sont pas nécessairement plus productifs.

Conseils pour réduire votre dépendance au travail

  • La première étape est de reconnaître votre addiction.
  • Redéfinissez votre vision du succès. Le travail n’est pas la seule chose qui compte.
  • Dressez une « to do list » réaliste et tenez-vous-y.
  • Consacrez du temps à vos loisirs, votre famille, vos amis et la détente.
  • Dormez suffisamment et reposez-vous.
  • Rejoignez les « Workaholics Anonymous » et luttez ensemble contre votre dépendance au travail.

Vous pouvez également suivre une formation sur :

  • la nature progressive de la dépendance au travail et ses conséquences ;
  • la gestion des aptitudes sociales et des conflits en vue d’améliorer la collaboration avec les différents partenaires ;
  • la gestion du temps et du stress. Ces formations apprennent au workaholic à fixer des objectifs plus réalistes et à les prioriser afin de mieux satisfaire leurs exigences professionnelles élevées.
Hermina Van Coillie
Experte HR Research

Hermina Van Coillie est experte en études au sein du centre de recherche de Securex, HR Research. La motivation constitue le fil rouge à travers son travail. Elle s’est spécialisée, ces dernières années, dans des thèmes tels que le vieillissement et le fait de travailler plus longtemps, l’employabilité durable, la motivation sur le lieu de travail et le leadership. Une des questions clés est la suivante : comment pouvons-nous motiver les travailleurs à travailler plus longtemps ? Et jour après jour, Hermina motive déjà ses 4 enfants à se lever à temps le matin.