Montant de l'allocation de stage
En plus de son indemnité mensuelle, le stagiaire perçoit également des allocations de stage à charge de l'ONEM pendant la durée du stage de transition. Le montant journalier de l'allocation de stage est de 26,82 euros.
Au cours d’un stage à temps plein, le stagiaire doit en principe recevoir six allocations journalières par semaine. L’allocation n’est toutefois pas payée si le stagiaire est absent de façon injustifiée ou si le stage a été formellement suspendu. Par contre, si le stagiaire est malade, ou si le stage est suspendu pour raison de chômage temporaire ou pour congés annuels (fermeture collective), l’allocation est octroyée.
Enfin, une période de travail ou le bénéfice d'un revenu n'entraîne pas la diminution du nombre d'allocations ou la réduction du montant de ces allocations.
Le stagiaire introduit une demande d'allocations par le biais de son organisme de paiement au début du stage. Il joint un exemplaire du contrat de stage de transition au dossier. La demande doit parvenir au bureau de chômage dans les 4 mois qui suivent le mois de prise de cours du stage.
Jeune qui a droit aux allocations d'insertion professionnelle
S'il s'agit d'un jeune qui a droit aux allocations d'insertion professionnelle (anciennes allocations d'attente) et si le montant journalier de celles-ci est supérieur au montant journalier de l'allocation de stage, le stagiaire aura droit à une allocation de stage dont le montant journalier est égal à celui des allocations d'insertion.
L’allocation de stage due pour la partie du stage de transition qui précède le moment où le stagiaire répond aux conditions d’octroi d’une allocation d’insertion, est assimilée à une allocation d’insertion. Cette assimilation est toutefois limitée[1].
Par contre l’allocation due pour la partie du stage de transition située à partir du moment où le stagiaire satisfait à ces mêmes conditions est assimilée.
[1] L’assimilation n’est pas étendue aux articles 38, §1er, alinéa 1, 1° (maladie), 42 (dispense de stage) et 138, 1° à 3° (procédure de demande d’allocations) de l’arrêté royal du 25 novembre 1991 portant réglementation du chômage.