Dans l’accord signé entre parties, le travailleur donne explicitement son consentement pour prester jusque maximum 120 heures supplémentaires de relance au cours de la période comprise entre le 1er janvier 2025 au 31 décembre 2025 en plus de sa durée hebdomadaire de travail.
Chaque travailleur dispose d’un quota annuel de 120 heures qui doivent être effectuées pendant la période à laquelle elles se rapportent sans possibilité de report sur l’année civile suivante.
Les heures supplémentaires de relance ne peuvent dépasser la limite de 11 heures par jour et de 50 heures par semaine, ni la limite européenne du temps de travail, fixée à 48 heures par semaine sur une période de référence de 4 mois.
Si le travailleur combine ces heures supplémentaires de relance (120 heures) et les heures supplémentaires volontaires (contingent de base de 100 heures prévu à l’article 25bis de la loi du 16 mars 1971 sur le travail) la somme de ces deux types d’heures supplémentaires volontaires ne peut dépasser le plafond annuel de 220 heures.
Exemple
Un travailleur a presté 80 heures supplémentaires volontaires en 2025. Le travailleur peut aussi prester des heures supplémentaires de relance. Une fois le quota de 120 heures supplémentaires de relance épuisé, le travailleur ne pourra plus prester pour l’année 2025 que 20 heures supplémentaires volontaires (80+120+20 = plafond annuel de 220 heures atteint).