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Congé thématique pour aidants proches

Le congé d’aidant proche est-il rémunéré ?

L'employeur n'est pas tenu de verser un salaire pendant le congé d’aidant proche.

Dernière mise à jour le 15 janvier 2024

Principe

L'employeur n'est pas tenu de verser un salaire pendant le congé d’aidant proche.

Le travailleur perçoit toutefois une allocation d’interruption de l'ONEM.

Montants

Les montants des allocations d'interruption versées dans le cadre d'un congé pour aidants proches sont actuellement les mêmes que ceux des allocations versées dans le cadre d'un congé pour assistance médicale.

Vous trouverez les montants de ces allocations en cliquant ici.

Traitement social et fiscal des allocations d’interruption

Les allocations d'interruption ne sont pas soumises aux cotisations personnelles de sécurité sociale.

Les allocations d'interruption versées dans le cadre du congé d’aidant proche sont soumises à un précompte professionnel forfaitaire qui s'élève à 10,13 % en cas de suspension totale et 17,15% en cas d’interruption partielle des prestations de travail. Ce précompte professionnel est déduit automatiquement des allocations d'interruption par l'ONEM. Le travailleur perçoit donc une allocation nette, sous réserve du calcul définitif de l'impôt.

Complément aux allocations d’interruption

Au niveau social

L'employeur peut octroyer un complément aux allocations d'interruption octroyées dans le cadre d'un congé d’aidant proche sans que celui-ci ne constitue de la rémunération passible du calcul des cotisations de sécurité sociale. L'octroi de ce complément ne peut pas avoir pour conséquence d'entraîner la perte de l'avantage social. Il doit en outre ressortir clairement des raisons de l'octroi, de la nature et de la façon dont il est calculé qu'il s'agit effectivement d'un complément à l'allocation d'interruption [1]. Aucune cotisation de sécurité sociale n'est due sur ce complément.

Attention ! Dans le cas d'une réduction des prestations à mi-temps ou à 1/5, l'ONSS vérifiera s'il s'agit bien d'un complément à l'allocation d'interruption et non d'un complément à la rémunération octroyée au travailleur en contrepartie de son travail presté.

Au niveau fiscal

En cas de suspension complète, le complément aux allocations d'interruption payé par l'employeur sera soumis soit au précompte professionnel spécifique des allocations exceptionnelles soit au barème forfaitaire de 26,75 % lorsque le complément n'est pas calculé en fonction de la rémunération annuelle de référence du travailleur (par exemple lorsque l'employeur octroie un complément forfaitaire).

En cas de réduction des prestations, le complément aux allocations d'interruption payé par l'employeur est cumulé à la rémunération due par l'employeur et ainsi soumis au précompte professionnel ordinaire.

[1] La somme du montant octroyé par l'ONEM et du complément ne doit pas dépasser mensuellement la rémunération nette que recevait le travailleur antérieurement à son congé pour soins palliatifs.  Dans le cas contraire, l'employeur devra être en mesure de justifier le dépassement mensuel de la rémunération nette que recevait le travailleur (notamment sur la base du revenu net annuel après calcul de l'impôt).

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